samedi 11 octobre 2008

TOP TEN [11/10/08]

1°)

Artiste : TV On The Radio

Musique : DLZ


Découvrez TV on the Radio!


2°)

Artiste : Fleet Floxes

Musique : White Winter Hymnal


Découvrez Fleet Foxes!


3°)

Artiste : Ben Folds with Regina Spektor

Musique : You Don't Know Me


Découvrez Ben Folds!


4°)

Artiste : Kings Of Leon

Musique : Sex On Fire


Découvrez Kings of Leon!


5°)

Artiste : Beck

Musique : Gamma Ray


Découvrez Beck!


6°)

Artiste : My Morning Jacket

Musique : I'm Amazed


Découvrez My Morning Jacket!


7°)

Artiste : Santogold

Musique : Lights Out


Découvrez Santogold!


8°)

Artiste : Death Cab For Cutie

Musique : Cath...



9°)

Artiste : MGMT

Musique : Kids


Découvrez MGMT!


10°)

Artiste : The Hold Steady

Musique : Sequestered In Memphis


Découvrez The Hold Steady!



Revoir ses bases à l’acide.


Mon déménagement est enfin fini (ou presque) en rangeant mes affaires je me suis aperçu que j’avais emmené 50 t-shirts et… 2 paires de chaussette. Oui, je sais, l’organisation est une notion que je maitrise encore assez mal, ajouté à ma mémoire d’un poisson rouge en phase terminal d’Alzheimer, je peux d’ores et déjà chercher des créneaux pour une vingtaine d’aller retour, facile, histoire d’avoir vraiment tout ce que j’aurais du prendre la première fois. Cependant l’important est là, mon ordinateur et évidement mon ipod qui, chez le marc, peut être considéré sans risque comme l’équivalent du pace maker pour un cardiaque récidiviste. En témoigne cette interrogation des plus sincère de mon frère : « Si je te prends ton ipod tu meurs ?O_o? »

D’une certaine façon, oui, je meurs, d’une mort silencieux, sournoise, que l’on appel l’ennui ou le quotidien, au choix. C’est encore plus vrai depuis que j’ai découvert le nouvel album de Jenny Lewis, chanteuse du groupe Rilo Kiley (souvenez-vous !!!). Je me suis décidé à acheter ce nouvel album en trois étapes palpitantes que je me propose de revivre avec vous pour que vous compreniez à quel point mes achats sont impulsifs, incontrôlables et que oui-il-me-le-faut-absolument-sinon-je-ne-sais-pas-comment-je-ferais-sans.

-Tout d’abords j’ai écouté le morceau « Acid Tongue ». Après tout c’est le titre de l’album alors ça me semblait une bonne entrée en matière. Niveau sonorité musicale j’ai été tout de suite conquis. Ce qui m’avait plus chez Rilo Kiley c’était leur côté folk totalement assumé, on peut dire que c’est toujours le cas avec « Acid Tongue » qui démontre qu’un bon titre folk n’est pas hors de propos sur un album se voulant avant tout rock.


-Puis vain « The Next Messiah », là dans un magnifique réflexe pavlovien primaire de geek qui se respect je m’écris « GUT FELLING !!! DEVO !!! ». Conscient que la grande majorité de mes lecteurs sont des gens tout à fait normaux et que par conséquent, ignorent l’existence de ce groupe de Rock/New Wave proto-industriel (excusez du peu). Je vais me faire une joie de vous en faire une brève présentation. Devo est un groupe américain née en 1972 à Akron dans l’Ohio, qui se distingue par « ses thèmes de science-fiction kitsch, un humour surréaliste "pince-sans-rire" et un commentaire social satirique dans des chansons pop aux synthétiseurs discordants dont les signature ryhmiques étaient souvent inhabituelles »(Merci Wikipédia =)).


Découvrez Devo!

Vous ferez l’essai vous-même écoutez « Gut Felling » puis « The Next Messiah » et si vous trouvez que ça se ressemble un peu, voir légèrement (surtout à 7:53 !!), c’est que vous avez les neurones aussi bien connecté que les miens.

Content d’avoir fait tout seul ce rapprochement sans aucune espèce d’importance, si ce n’est de me rappeler que j’ai une culture musicale étrangement geek par certains aspects, j’ai continué à écouter «The Next Messiah » qui est en soit est un morceau extraordinaire et une raison suffisante pour acquérir ce précieux album.




-Enfin la révélation est intervenue à l’écoute de « Carpetbaggers » Quant à la voix enchanteresse de Jenny Lewis est venue s’ajouter la voix irrésistible d’Elvis Costello, et là je ne ferais aucun commentaire puisque le nom même d’Elvis Costello se suffit à lui-même. 30 secondes plus tard je cliquais sur « acheter l’album » et 30 secondes supplémentaire furent nécessaire à Itune pour télécharger l’album et le caller bien au chaud dans ma bibliothèque déjà surpeuplé.


Découvrez Jenny Lewis!

Voilà maintenant vous savez tout sur Jenny Lewis et son nouvel Album « Acid Tongue » et n’avez aucune raison valable pour passer à côté de cette merveille.

mardi 23 septembre 2008

Barbapapart

Bonjour à tous !

Non je n’ai pas laissé mon envie d’écrire en Inde, bien au contraire,  vous aurez donc à me supporter encore une année entière… =)

Pour débuter ces retrouvailles je tiens à vous prévenir que mes vacances feront l’objet d’un billet ultérieur et qu’avant de se plonger dans le passé je vais plutôt parler du présent. Il y a certains changements dans ma vie qui vont influencer  les billets que je vais publier. Notamment je parlerai surement plus de ma vie professionnelle,  pour la simple raison qu’à partir de cette année j’en aurai une.  Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai intégré l’école d’ingé que je lorgnais, par contre ce que vous ne savez pas encore c’est que j’ai trouvé une entreprise pour mon alternance.

Un laboratoire de recherche aérospatiale de physique ondulatoire…

Alors oui, ça a l’air barbare (voir barbant) dit comme ça, mais moi ça me met dans tous mes états. Depuis que j’ai choisi d’aller étudier la physique des ondes à la fac, trouver un job dans un labo de recherche relevait plus du fantasme que du réel projet professionnel et maintenant m’y voilà…et pour trois ans !!! Évidement j’y reviendrai plus en détail plus tard… =)

Avant d’aborder le véritable thème de ce billet, car vous vous demandez probablement « Qu’est ce que c’est que ce titre de billet ?! », Je vous donne une petite liste de musiques pour la rentrée histoire de vous donner des idées en vrac pour renouveler votre liste de lecture après l’avoir épuisée tout l’été. Un genre de top ten totalement subjectif qui ne répond à aucun critère si ce n’est : « Si c’est bon pour mes oreilles ce le sera pour les votres ».

1°)

Artiste : Ben Folds & Regina Spektor (évidement !!! =D )

Musique : You don’t know me

Album : Way to normal



2°)

Artiste : Death Cab For Cutie

Musique : No Sunlight

Album : Narrow stairs




3°)

Artiste : Vampire Weekend

Musique : Oxford Comma

Album : Vampire Weekend




4°)

Artiste : Kings Of Leon

Musique : Sex On Fire

Album : Only By The Night




5°)

Artiste : Fleet Foxes

Musique : White Winter Hymnal

Album : Fleet Foxes




6°)

Artiste : Beck

Musique : Gamma Ray

Album : Modern Guilt




7°)

Artiste : My Morning Jacket

Musique : I’m Amazed

Album : Evil Urges

 



8°)

Artiste : Black Kids

Musique : I’m Not Gonna Teach Your Boyfriend How To Dance With You

Album : Partie Traumatic



 

9°)

Artiste : The Hold Steady

Musique : Sequestered In Memphis

Album : Stay Positive




10°)

Artiste : Cold War Kids

Musique : Something Is Not Right With Me

Album : Loyalty To Loyalty




Maintenant parlons de l’art et rien d’autre, nous avons l’art pour ne point mourir de la vérité disait Nietzsche et dans le genre j’en connais un qui se pose là. Il se nomme Will Coton et j’ai découvert ses travaux par le plus pur des hasards…Son univers graphique est fait de guimauve, de sucre d’orge et de femmes disons le…peu frileuse.

Ça se déguste avec les yeux et ça se passe  !

(C'est tout??! Hé bien oui. C'est la rentrée et il faut me ménager...)






jeudi 26 juin 2008

Histoire d'impromptu

Ma vie suit un cours paisible, je rencontre rarement de gros bouleversement et je sais relativement à l’avance de quoi mes journées et mes semaines seront remplies, c’est ce qui constitue l’ensemble des événements prévus. Puis en contre partie il y a l’ensemble des petits aléas qui viennent perturber ces événements prévus, presque aussi nombreux que dans l’ensemble des prévus, j’ai nommé l’ensemble des imprévus. Les imprévus sont en combats perpétuels avec les prévus, un peu comme les trous et les électrons dans le nuage électronique de l’atome ou bien un peu comme la matière et l’antimatière au tout début de la naissance de notre univers.

Les imprévus peuvent être générés spontanément ou résulter de l’interaction avec l’ensemble des prévus d’un autre individu ou encore être l’imprévu d’un autre individu qui, prenant trop place pour se satisfaire d’un seul être humain, décide de s’étendre et de s’en prendre à d’autre. Enfin je distingue un troisième type d’événement, qui ressemblent à des imprévus mais qui ne perturbent pas les événements prévus. Ils apparaissent de la même manière que des imprévus mais au lieu de perturber l’existence ils l’enrichissent, la rendant moins monotone, c’est le genre d’imprévus qu’on aime, qui nous fait sourire et en parti pour lesquels la vie vaut la peine d’être vécu. La taille de cet ensemble varie considérablement d’un individu à l’autre, il peut être plus important encore que les prévus et les imprévus réunis ou presque inexistant.
J’ai nommé ce troisième ensemble les impromptus. Chez moi l’ensemble des impromptus est plutôt discret, il se manifeste rarement et quand bien même il arrive à se manifester il est généralement détruit par un prévu ou un imprévu. Mais je ne désespère pas, la preuve depuis mardi et pour une semaine un magnifique impromptu est venu ponctuer mon existence.
Cet impromptu s’appel Thaïs, 2 ans, aspirante dictateur sur humain attendri, adepte du trash-hair, capable de vous crever un tympan en apercevant des fraises et fan inconditionnel du lapin-antilope.




Thaïs n’a pas débarqué hier dans mon existence, j’ai déjà eu la chance de m’en occuper, il y un an, quand je suis allé à Lyon. Aujourd’hui c’est elle qui vient à Paris et je me suis vu propulsé intendant en chef, chargé de la coordination logistique de ses couches, des ses joués et des miens (qu’elle trouve tout aussi attractifs…Un peu trop d’ailleurs. =/ ). S’occuper d’un enfant est loin d’être une tâche facile surtout pour un Homme qui par définition n’est pas équipé de l’instinct maternelle. Il faut apprendre ce qui l’amuse et pourquoi. Il faut réussir à être créatif tout en jonglant avec les valeurs sûres. C’est ce qui me plait quand je m’occupe d’enfants c’est qu’il nous force à être créatif et qu’ils n’y vont pas avec des pincettes pour vous faire comprendre que vous êtes drôle ou franchement ridicule. Croyez-moi, quand ils vous regardent interloqués l’air de se demander de quelle planète vous débarquez c’est que votre imitation du lapin-antilope n’est pas si convaincante que ça.



Il parait même que je me débrouille avec les enfants, qu’ils m’aiment bien et que je devrais faire du baby-sitting… À quoi j’ai répondu qu’il parait aussi que les extraterrestres existent et qu’on n’a jamais marché sur la lune, alors il ne faut pas s’emballer. L’idée de faire du baby-sitting ne m’attire pas plus que ça. Je ne sais pas si c’est le fait de n’être là que pour leur raconter une histoire et s’assurer qu’ils dorment, ce qui est en soit n’est pas très intéressant, mais je ne me vois pas sacrifier mes soirées de manière sporadique pour une simple question d’argent. Non, les expériences de plus longue durée me semble plus constructives alors je continuerais à laisser la vie décider de qui ,quoi, comment je dois m’occuper et à être le pire imitateur du Lapin-antilope que la terre ait portée.


Jack-Jack
envoyé par alleks-13

samedi 14 juin 2008

La mélancolie est le plus légitime de tous les tons poétiques.



Regina Spektor j’en ai déjà parlé ici. Mais comme chaque jour qui passe me fait culpabiliser un peu plus de ne pas vous en parler plus mieux, j’ai décidé de lui consacrer un billet spéciale. Donc !

Regina Spektor est une artiste américano-russe née en 1980 à Moscou, elle y vivra les neuf premières années de sa vie pour ensuite déménager avec sa famille dans le Bronx. Malgré des débuts difficiles, ponctués de petits boulots, elle réussi à percer dans la musique et à se faire un nom en assurant la première partie des Kings of Leon et des Strokes (excusez du peu ! v_v). Chanteuse, compositrice et pianiste elle possède 6 albums à son actif dont seulement trois sont réellement distribués à grande échelle :

-Soviet Kitch (coproduit par Gordon Raphael qui est le producteur des Strokes)



Ode to Divorce - Regina Spektor



Chemo Limo - Regina Spektor



- Mary Ann Meets the Gravediggers and Other Short Stories



Us - Regina Spektor



Musicbox - Regina Spektor



Si cet album vous fait penser au livre de Tim Burton « The Melancholy Death of Oyster Boy & Other Stories » ce n’est peut être pas un hasard…



En effet le « cover art » est fait pour rappeler l’univers Timburtonien et sans être un génie de la déduction il est évident d’Edgar Allan Poe constitue la principale source d’inspiration de Regina Sepktor (qui est aussi, je le rappel, la principale source d’inspiration de Tim Burton). Edgar Poe est en outre l’auteur de la merveilleuse citation que j’ai utilisé en titre pour ce billet, mais cela évidement n’avait échappé à personne. =)

-Begin to Hope




Samson - Regina Spektor



Fidelity - Regina Spektor



Ces trois albums sont des chefs d’œuvres, alors oui, le reproche que l’on me fait quand je tente de faire découvrir cette artiste est que l’on a envie de se pendre en l’écoutant. Il est vrai que l’ambiance musicale de Regina Spektor est très mélancolique voir à forte tendance à la dépression mais ce n’est qu’en apparence, en écoutant sa musique sans la comprendre ! Car même si à première vu ça ressemble à de la déprime, on est d’accord, en réalité la musique de Regina Spektor est pleine de vie et d’espoir. Exactement à l’image de Tim Burton qui à travers son livre que j’ai mentionné précédemment met en scène une succession de progénitures monstrueuses à qui il arrive des histoires atroces. Ces histoire son horrible en apparence mais en s’y penchant un peu et avec une certaine inclinaison d’esprit on y trouve une profonde beauté en chacun des personnages, même dans la plus repoussante des créatures il y a de la vie, même dans les situations les plus désespérés il y a de la vie. Ainsi on se rend compte que ces monstres n’en sont pas et que c’est notre regard sur eux qui est biaisé et monstrueux. Ces héros nous renvoie alors directement à nos préjugés et notre façons d’appréhender autrui.

Ce billet n’a pas pour vocation de parler de l’œuvre de Tim Burton mais bien de celle de Regina Spektor et si j’ai décidé de développer un peu le fond du livre de Tim Burton c’est qu’il illustre parfaitement la musique de Regina Spektor. Elle s’efforce de plonger au cœur d’histoires et de situations triste voir atroce, je pense à « Ode To Divorce » ou « Chemo Limo » qui raconte quand même l’histoire d’une personne atteinte d’un cancer et qui n’a pas assez d’argent pour se payer le traitement, pour en sortir une profonde beauté et de l’espoir là où l’on croyait ces concepts hors de propos. Ce qui fait, à mes yeux, de ces trois albums des chefs d’œuvres de l’art dramatique américain dans la lignée d’Edgard Allan Poe.



Better - Regina Spektor

vendredi 13 juin 2008

Suite à l’étude de votre dossier et à votre entretien de motivation…

nous avons le plaisir de vous proposer d’intégrer le cycle Ingénieur bla bla bla etc…

YOUHOUUUUU !!!! XO

Celebration - Kool and the Gang



ÇA C’EST FAIT !!!!!! =D

Bon ben voilà l’année prochaine je manipulerai les hyperfréquences, le magnétisme et autres réjouissances du même acabit, ce qui met un point finale à ma torture psychologique relatif à mon choix de parcours. Car si vous avez suivi de prêt ou de loin mes pérégrinations vous n’êtes pas sans savoir que j’ai longuement hésité entre étudier la robotique et les ondes. Désormais cette question est tranchée puisque je ferai des ondes mon métier et de la robotique un hobby. Maintenant je n’ai plus qu’à savourer mes vacances et foncer mettre le champagne au frais car ce soir je fête mon enterrement de vie de glandeur !! YOUHOUUUUUUU !!!!! XO

lundi 9 juin 2008

Yattaaaaaa !!!!!!!




Le club est sauvé. Nous avons gagné la Demi-finale 21-08, à l’issue d’un match âprement disputé. J’ai vu des sourires, des larmes, des doutes, des colères… Il est vrai que nous n’avons pas joué notre meilleur football, loin de là, mais j’ai aussi vu de l’envie, de la détermination et une dose de courage dans les yeux de mes coéquipiers. Les Corsaires d’Evry ont joués sans complexes, ils n’avaient rien à perdre contrairement à nous, si bien qu’à la mi-temps nous étions menés au score. Je ne vais pas détailler le déroulement du match ici, parce qu’il se trouve que certaines personnes sont beaucoup plus doués dans cet exercice.

L’important pour moi est d’avoir remplie notre objectif et de se rapprocher encore un peu de la saison parfaite 12 victoires – 0 défaites. Jouer une finale nationale est une expérience qui arrive rarement dans la vie d’un club et d’un joueur. J’ai était voir un "ancien", comme je les appels, ces vieux joueurs qui ont commencés le foot avant ma naissance, et que j’admire secrètement pour leur expérience et leurs anecdotes tellement incroyables. Je suis allé en voir un et je lui ai demandé combien de finale il avait joué dans sa carrière. Il ma répondu :

« En 23 ans de football j’ai joué trois finales…Enfin dans deux semaines j’en aurais joué trois. »

Donc environ une tout les dix ans. Contrairement à ce que l’on pourrait croire je ne stress pas. Non, je crois que je suis fatigué de stresser ou alors que ma réserve de stress est de plus en plus monopolisée par ce vendredi 13 juin fatidique ou peut être même parce que cette finale je ne suis pas certain de la jouer…

Je me suis blessé samedi. Je me suis blessé à la cheville, celle-là même qui avait subie une double fracture en début de saison. Ce n’est pas une blessure grave juste une petite entorse selon mon médecin, mais ça a suffit à faire ressortir tous les mauvais souvenirs et les doutes que j’avais réussi à enfouir au fur et à mesure que j’avais retrouvé une mobilité proche de l’avant accident.
J’ai donc décrété que je passerai cette semaine cloitré chez moi la cheville entouré de glace dans une attelle, confortablement calé dans mon canapé à regarder "Friday Night Lights", "Le cœur à ses raisons" ou encore "Flight of the conchords" avec un pot de glace comme compagnon d’infortune. Je me donne jusqu’au week end prochain pour guérir, après, si je ne peux toujours pas courir…He bien…j’aviserai.

Pendant ce temps là…

-Pas de news de l’école d’ingé, mes agents infiltrés se heurtent au mutisme de l’administration qui compte bien garder secret les informations et impressions du jury jusqu’au bout !! Suspense !

- Je profite de mon temps libre pour travailler sur un projet personnel top secret dont je parlerai ici plus tard (quand il sera fini). Mais comme vous êtes gentils je vous en montre les premières images, sans plus d’information, pour vous laissez vaquer à la spéculation et déclencher les rumeurs les plus folles à propos de ce projet qui répond au nom tant évocateur qu’originale de projet X. ôÔ

jeudi 5 juin 2008

Les huit jours les plus longs de ma vie.

Le premier qui me parle de mon école d’ingé je lui ouvre le bide du nombril au plexus solaire et je donne ses entrailles à manger aux pigeons ! Compris ?



De quoi ? Moi stressé ? Mais pas du tout !! Mon entretien s’est plutôt bien passé…Trop bien passé…Le test d’Anglais m'a paru tellement facile qu'il m’a rappelé la pièce de théâtre d’Alice au pays des merveilles en 6ème où je joué Mr. Milk et mon frère Mr. Sugar.

D’ailleurs ces gens sont trop bien informés ils m’ont demandés pourquoi mon frère n’avait pas déposé de dossier alors qu’il en avait l’intension…oO De quoi comment ?

Comment ils sont au courant que mon frère a émis un jour le souhait de s’inscrire? O_O Et d’abords comment ils savent que j’ai un frère jumeau ?? KGB ? CIA ? KFC ? arrrgh.

Peu importe. La réponse est dans huit jours, chiffre porte bonheur au pays du soleil levant et de l’électronique. Ce qui nous amènes jusqu’au vendredi 13 (no comment) juin, jour de la saint Antoine de Padoue, qui est, comme chacun sait, un saint particulièrement propice aux étudiants en attente d’une réponse en école d’ingé hyperfréquence. En effet le monsieur était Thaumaturge… Pour simplifier c’était un genre de faiseur de miracle. Oui un miracle c’est ce qu’il me faut !!



Bref voilà. Après le stress de ma demi-finale de foot voici celui de mon admission en école et évidement celui de mes exams, je n’en parle pas mais je n’en pense pas moins. J’adore mes fins d’années !!


Superstition - Stevie Wonder

samedi 31 mai 2008

60 minutes pour survivre.


Dans une semaine je serai sur un terrain pour jouer l’ultime match de ma saison de football. Notre club a fini dernier de championnat élite l’année dernière ce qui nous à ouvert les portes de la division inférieur. Ce n’était pas arrivé depuis la création du club qui remonte à… il y a bien longtemps. Grâce aux subventions accordé aux équipes de l’élite le club a su construire des sections jeunes (juniors, cadets, minimes, Flags,…) qui tiennes la route et qui permettent de former les générations futur à l’arrivée en équipe sénior.
Malheureusement les subventions accordées aux clubs de deuxième division ne permettent pas de faire face aux besoins financier d’un club avec autant de sections. Le président nous l’a annoncé en début de saison cette année il n’y a que deux issues : la remonté en élite ou la mort financière du club.
Nous avons fini invaincus lors des matchs de poule, 10 victoires pour 0 défaites ce qui nous assure la semaine prochaine une place en demi finale. Le vainqueur accédera à la finale nationale mais surtout à la remonter en élite.

Samedi chaque yards aura une signification autre que la simple victoire, il aura en plus le goût de la survie, toutes les sections seront là pour nous voir jouer, pour voir leur avenir se jouer en l’espace de 60 minutes. Nous n’aurons pas le droit à l’erreur ni à une seconde chance.

J’aimerais pouvoir être à la hauteur des espérances que mes coéquipiers place en moi et leur faire confiance, ne pas les décevoir comme ils ont su ne pas me décevoir quand j’étais blessé. J’aimerais faire taire ceux qui ne croient pas en moi et leurs prouver qu’ils ont tord. J’aimerais simplement continuer à courir avec mon équipe, que samedi ne soit pas une fin mais un début.

J’ai fait toutes les erreurs de jeunesse que l’on se croit capable d’éviter. J’ai brûlé toute l’argent que j’ai gagné, je n’ai pas dit aux gens qui comptent, ce que j’aurais aimé leurs dire, j’ai souvent prêté plus d’attention aux gens qui me détestent plutôt qu’au gens qui m’aiment et j’ai même parfois abandonné dans des situations ou des relations qui auraient mérités que je me batte. Dans la vie comme sur le terrain j’ai été loin d’être parfait et après cinq ans de football j’ai appris que la vie n’est pas si différente d’un match de foot.
Qu’il y a des gens qui nous aident et d’autres qui nous barrent la route. Que des occasions et des espoirs peuvent disparaitre en un battement de cœur et que l’on peut sortir du jeu à chaque action. Même si on a sont destin entre les mains il faut se battre pour avancer, jour après jour, et ne rien regretter.

Samedi J’aimerais pouvoir dire que ces erreurs sont derrière moi, simplement courir et ne rien regretter.

Samedi j’aimerais être parfait.

Clear eyes, full hearts, can't lose.


Friday Night Lights - Being Perfect

lundi 26 mai 2008

Wizzgo




Wizzgo, probablement la plus belle invention depuis celle du dunk au beer pong par un grand-père avec quelques grammes de sang par litre d’alcool.


Grandpa Owned At Beer Pong - Watch more free videos


Mais qu’est ce donc que cette invention si formidable ? Wizzgo est votre nouvel ami. Le principe est terriblement simple, il s’agit d’un magnétoscope online qui vous permet d’enregistrer tout ce que la TNT propose. C'est-à-dire tout plein d’émissions inutiles donc indispensables.

Il vous suffit de télécharger le logiciel IWizz et de vous créer un compte, le tout ici. Ensuite vous naviguez parmi la programmation et vous choisissez quelle émission ou série télé vous voulez enregistrer. Une fois que celle-ci est passée à la télé vous pourrai la regarder tranquillement quand vous aurez du temps à perdre. =)



Pour ma pars, je vais enfin pouvoir regarder régulièrement « Tracks » sur Arte que je rate neuf fois sur dix, puis « Futurama » et « les Simpson » évidement. Mais j’ai aussi découvert « Parlons Blogs » une émission très sérieuse qui passe sur LCP et « Next » une émission beaucoup moins sérieuse qui passe sur Virgin 17, comme quoi passer sa vie sur internet ne sera plus un prétexte pour rater tout ce que la TNT a de merveilleux à nous offrir. Ralala mais que serions nous sans la technologie ?!!! Je vous le demande!!


samedi 24 mai 2008

Story of my life.





Lundi :

je suis arrivé à la fac un peu plus tôt et j’ai commencé à errer dans les couloirs jusqu’à ce que je me souvienne qu’il fallait que j’intercepte un ami pour lui soutirer la saison 1 et 2 de battlestar galactica.

Au moment de faire demi-tour une fille me fait face. J’attends quelque secondes qu’elle continu son chemin mais elle reste étrangement planté face à moi. Je me décide alors à mettre de côté mon plan pour la regarder à mon tour. C’est alors que je me rends compte que son visage ne m’est pas totalement étranger, qu’elle est de ma promo et qu’elle est même dans mon groupe de TP.
Avec toute la vivacité d’un lundi matin j’esquisse un salut plutôt vague en essayant de me rappeler si je ne lui avais pas emprunté quelque chose ou tout autre raisons qui pourrait la pousser à rester devant moi à attendre. Après mettre assuré qu’elle ne regarde pas quelque chose ou quelqu’un derrière moi je me risque à un : Tout va bien ?

Erreur.

Elle se jette dans un flot ininterrompu de phrases plus incompréhensibles les unes que les autres, d’abord surpris comme quand l’on ouvre un robinet trop fort et qu’il vous éclabousse pour en foutre un peut partout, j’essaye rapidement de comprendre ce que cette fille essaye de me dire.

Impossible et puis un lundi matin de toutes façons il ne faut pas essayer de communiquer avec moi. Bon publique je fais mine de l’écouter en la regardant attentivement. Elle a un regard profond un peu ailleurs, un teint de patate comme dirait une amie, vestige d’une nuit trop courte, des cheveux longs et noirs partant d’une raie au milieu et devenant de plus en plus bordélique en tombant sur les épaules. Sur l’instant je repense aux théories d’une autre fille aux cheveux bordélique qui se posait la question suivante. À savoir si la forme de ses cheveux pouvait tenir de ses idées tordues et pour la première fois de ma vie je me dis que ce n’est peut être pas si farfelu que ça. D’un point de vu un peu plus générale j’en viens à la conclusion que la coupe de cheveux doit, en un certain sens, avoir un rapport avec la personnalité. Après tout j’avais devant moi une fille qui était autant une bordélique capillaire qu’une bordélique de l’expression orale. Puis j’ai commencé à penser à ma propre coupe de cheveux, j’ai les cheveux courts, donc…moui, non. Je préfère arrêter là ma réflexion de peur d’aboutir à des conclusions qui pourraient me contrarier. En plus elle vient de se décider à me faire participer à son délire en me posant des questions.

Pourquoi il n’y a personne dans la salle ? Ben au hasard, peut être parce que le TP ne commence que dans une demi-heure.

Est-ce que j’ai le sujet du TP ? Evidemment ! Pour une fois que je comprends ce qu’elle me dit, j’en profite, je sors mon sujet dans un élan d’enthousiasme et lui tend.

Elle le considère quelque secondes et éclate de rire. Moi à ce stade plus rien ne m’étonne venant d’elle alors j’attends, le sujet à bout de bras, un truc bizarre de plus ou de moins…Je ne suis plus à ça prêt.

Ha mais c’est ça le sujet ! Mais je l’ai déjà ça !

Bref, je range mon sujet et elle s’en va, comme elle est arrivée, sans rien dire et disparait dans un coin de porte. Je repars à mon tour avec l’étrange impression qu’il ne sait rien passé, que j’ai tout imaginé ou que c’était tellement étrange que tout s’est passé comme hors du temps, dans une autre dimension, sur un autre plan où on aurait regroupé tout ce que la terre compte de paumés et de timbrés et qu’on les aurait laissés se débrouiller entre eux et que visiblement j’en faisait parti…

Mardi :

Je vais me coucher. C’est ce moment que mes voisin on choisi pour apparemment changer leurs meubles de place. Peut être qu’ils aiment bien se réveiller avec un salon différent, que ça leur donnent l’impression de ne pas être chez eux comme en vacances.

Ou bien ils ont enfin décidé de se mettre au sport. A la lutte gréco-romaine en plein milieu du salon. Peut être même qu’ils ont en train de se battre et que dans deux minutes je vais entendre un coup de feu et qu’ils feront les gros titres des faits divers demain.

Je les mets en scène dans un combat épique comme dans un James Bond mais en moins glamour. Avec à la place des pistolets un journal télé pour lui et une pantoufle pour elle. J'imagine que leur dispute serait partie du fait qu’il préfère regarder le foot plutôt que de descendre les poubelles et dans cette bagarre grotesque j’y saupoudrerais des répliques shakespeariennes.

« Demain, et demain, et demain ! C'est ainsi que, à petits pas, nous nous glissons de jour en jour jusqu’à la dernière syllabe du temps inscrit sur le livre de notre destinée. »

« Ce qui commence dans le mal s'affermit par le mal. »

Etc…

Puis tout s’arrête, mon scénario s’envole en pleine tirade… Quel manque de respect à Shakespeare !! De toute façon je suis sûr que mes voisins doivent être du genre à croire que Shakespeare et une marque d’aspirateur.
Dans une semaine c’est la fête des voisins, ça tombe bien je pourrai leur demander.

Mercredi :

Je passe ma journée au cinéma, je n’arrive toujours pas à m’expliquer cette fascination pour le cinéma. Comme le dit George Cukor : « Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien, c'est formidable, quand ce n’est pas bien, c'est pas mal quand même. » Je crois qu’il doit y avoir un peu de ça dans ma démarche.
Moi je pense que ma vie n’est tellement pas passionnante que je me rattrape au cinéma. A la fin de la journée j’ai l’impression, d’avoir affronté des terroristes et un gouvernement assassin, d’avoir pris part à un drame humain en plein conflit israélo-palestinien ou encore avoir passé une soirée enfermé dans un immeuble infesté de zombies. Alors qu’en faite j’ai passé ma journée affalé dans un fauteuil dans le noir…

D’ailleurs je les reconnais tout de suite ceux qui ont une vie passionnante et qui viennent quand même au cinéma. C’est simple ils vont voir des films à grand spectacle comme les grands films américain, avec pleins d’effet spéciaux et des héros dedans, faut bien que se soit plus passionnant que leur propre vie sinon à quoi bon venir s’enfermer dans le noir. Je reconnais aussi ceux qui ont une vie triste, ils vont voir des comédies et ceux qui ont une vie amusante, parce qu’ils vont voir des films tristes.

Moi je vais voir tous les films…

Jeudi :


Dernier cours de physique. Je me souviens d’une époque où lors du dernier cours on faisait un grand goûter, où l’on rigolait bien même avec les profs. En guise de goûter la prof nous a rajoutée deux heures, six heures de cours au lieu de quatre.
Maintenant je sais. Les goûters de fin d’année à la fac ont une saveur de cours magistrale sur les LASER à double hétérostructure. Je crois que j’aurais quand même préféré une crêpe au nutella.

vendredi 23 mai 2008

la minute cinéma.

Cash



Synopsis :
Un arnaqueur évite les agressifs. Et encore plus les agressifs armés.
Solal a oublié cette règle. Résultat, il est mort, assassiné par un mauvais perdant.
L'affaire aurait dû en rester là. Mais Solal a un frère : Cash. Et Cash a décidé de le venger. A sa manière. En élaborant une arnaque de haut vol.
Toutefois, l'adversaire est sur ses gardes. Et Cash et ses amis se sont peut-être attaqués à plus fort qu'eux... Dans ce genre d'opération, les alliances se font et se défont, les complices sont parfois des traîtres et les traîtres des complices. A la fin, une seule chose compte : qui est le pigeon ?

Verdict :
J’avais quelque réticences avant d’y aller car c’est le genre de film qui m’énerve. J’avais peur de voir un scénario allembiqué, des répliques intellectuels en veux tu en voilà que si j’arrive à en sortir une comme ça un jour j’en serais fier jusqu'à la fin de ma vie et des rebondissements à ne plus savoir quoi en faire. Puis au finale hé ben… Ce fut exactement ça. On s’entube dans tout les sens, sans vraiment comprendre pourquoi et l’entubage finale en devient même trop gros et trop honnête pour être plausible. Bref si vous aimez sortir d’un film avec une migraine, parce que dans son genre le film est somme toute plutôt réussi, allez y. Seulement ce n’est pas spécialement le genre de film que j’affectionne, j’aime quand il y a des rebondissements mais trop de rebondissements tue le rebondissement …Na !



Cleaner



Synopsis :
Ancien membre de la police de Trenton, Tom Cutler se recycle comme nettoyeur de scènes de crimes, un métier honnête qui lui permet d'élever seul sa fille Rose avec la conscience tranquille.
Lors de sa dernière mission, il s'aperçoit que le crime dont il a effacé les traces n'a jamais été signalé à la police. Quand Ann Norcut, la femme qui habite la maison où il vient d'intervenir, lui demande de l'aider à trouver une piste sur son mari disparu, Tom comprend qu'il a été piégé.
Pour éviter de se voir impliqué dans cet assassinat, il va falloir qu'il aide Ann à découvrir la vérité. Eddie Lorenzo, son ancien co-équipier et ami, peut l'aider. Mais Tom va vite découvrir que tout le monde garde de lourds secrets.

Verdict :
C’est un très bon policier. J’en suis sorti complètement retourné et je n’ai pas vraiment compris pourquoi. Le film n’est pourtant pas un chef d’œuvre, mais il a touché une corde sensible de mon inconscient, peut être celle de la disparition d’un proche ou de la peur que cela provoque ; que ce film aborde de manière frontale et sans détour en n’oubliant pas de traiter l’oublie, les mensonges et les non dit… Ajoutez à ça un Samuel L. Jackson remarquable et vous avez un film à voir sans hésitations.



Enfances



Synopsis :
Six anecdotes, six films qui s'enchaînent, une échappée dans l'enfance, celle d'auteurs renommés ayant marqué de leur style l'Histoire du cinéma. C'est sur l'histoire de ces cinéastes que s'arrêtent ici de jeunes réalisateurs, ces petites histoires enfantines décidant parfois de toute une vie et venant ainsi éclairer leurs oeuvres. Des histoires qui se croisent pour ne plus former qu'un seul et même film sur l'enfance, baignée de blessures, de frustrations, de rencontres...

Verdict :
Mouiiiiiii je dois admettre que je me suis un peu ennuyé. La prestation des enfants n’est pas toujours très juste et le concept ne casse pas des briques. Le seul intérêt est de découvrir de quel cinéaste célèbre est issu telle ou telle anecdote… Passez votre chemin.



Funny games U.S



Synopsis :
Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y
passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver
tous le lendemain matin pour une partie de golf. Tandis que son mari et son fils s'affairent sur leur voilier récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner. Tout à coup, elle se trouve face à face avec un jeune homme extrêmement poli, Peter, un des invités de ses voisins, venu, à la demande d'Eva, lui emprunter quelques oeufs. Ann s'apprête à les lui donner quand soudain, elle hésite. Comment Peter est-il entré dans leur propriété ? Les choses prennent vite un tour étrange et débouchent sur une explosion de violence.

Verdict :
Comment faire du neuf avec du vieux sans pour autant faire de la merde ? Demandez à Michael Haneke, qui signe là son propre remake de Funny Game qu’il a sorti dix ans plus tôt. Le pari était osé mais il est remarquablement bien relevé. Pour une fois qu’un remake est aussi (voir plus ?) réussi que le film original ce serait vraiment trop dommage de passer à coter. L’histoire est simple, efficace et horrible, la violence omniprésente est très dérangeante du fait de « l’extrême gentillesse » des bourreaux le tout évidement dans une ambiance malsaine et suffocante du grand Haneke.



GAL



Synopsis :
Espagne, années 80 : le pays est meurtri quotidiennement par les attentats de l'ETA, mouvement séparatiste basque, auxquels répond la violence du GAL, Groupe Antiterroriste de Libération. Manuel Mallo et Marta Castillo, journalistes d'un quotidien national, sont contactés par une taupe qui dit pouvoir leur amener la preuve des liens unissant le GAL à de hauts responsables du gouvernement espagnol. De quoi provoquer le scandale du siècle, à condition d'être prêt à risquer sa vie pour l'info...

Verdict :
Grosse bonne surprise de la semaine. Je m’attendais à une enquête politique ennuyeuse au possible et en faite pas du tout. Pour ma pars j’ai complètement découvert ce scandale Espagnol et ça fait vraiment froid dans le dos de voir les dérives possible d’une démocratie. On en sort moins con et avec la conviction que la presse est indispensable à toute démocratie digne de se nom. Un film qui plaira donc d’autant plus au futur journaliste…Enfin je dis ça je dis rien… :p



Iron man



Synopsis :
Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d'armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Aghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu'il utilise pour s'échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l'améliorer et de l'utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents.

Verdict :
Alors là on entre dans une autre dimension celle des films marvel et plus largement des comics adaptés au cinéma. Ce genre de film on aime ou on n’aime pas. Moi personnellement les comics ont bercés mon enfance donc j’adore et dans cet univers impitoyable de geek le verdict est souvent binaire. Ghost rider, Hulk, Superman (mais pourquoi l’avoir massacré ?! Pourquoi ?!! ;_;) zéro pointé ! Alors que spidey 2 (the référence en film marvel dans mon panthéon) ou encore spidey 1et3, dardevil, sin city, the spirit (Tout à fait ! Même si il n’est pas encore sortie il a déjà « 1 ». Pourquoi ? Parce que Franck Miller évidement !!) et donc Iron man, un joli « 1 » bien mérité.D’ailleurs d’un point de vue purement personnel il frappe mon panthéon (marvel) directement à la deuxième place juste après spidey 2. =D



Les citronniers



Synopsis :
Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des territoires occupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Il ordonne à Salma de raser les arbres sous prétexte que des terroristes pourraient s'y cacher. Salma est bien décidée à sauver coûte que coûte ses magnifiques citronniers. Quitte à aller devant la Cour Suprême afin d'y affronter les redoutables avocats de l'armée soutenus par le gouvernement.
Mais une veuve palestinienne n'est pas libre de ses actes surtout lorsqu'une simple affaire de voisinage devient un enjeu stratégique majeur. Salma va trouver une alliée inattendue
en la personne de Mira l'épouse du ministre. Entre les deux femmes s'établit une complicité qui va bien au-delà du conflit israélo-palestinien.

Verdict :
Un film qui traite du conflit israélo-palestinien sans un coup de feu (ou presque) avec comme enjeu des citrons. C’est ce que nous présente Eran Riklis qui signe là un film fort et poignant. Les personnages sont complexes, émouvant et plein d’humanité comme le reste du film qui s’en prétentions réussi à nous convaincre et à nous emmener au cœur d’un drame humain qui dépasse ses protagonistes. Un bon moment de 7ème art.



REC



Synopsis :
Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !

Verdict :
Haaaaaaa le cinéma fantastique espagnol, que du bonheur. Un film de zombi tourné camera au poing façon blair witch project, qui fout les pétoches à coup sûr. Rien d’autre à ajouter qui ne ferait que spoiler ce chef d’œuvre à voir absolument !!! Décidément le ciné Espagnol se porte plutôt bien. =)



Teeth



Synopsis :
Dawn est une adolescente qui essaie tant bien que mal de contenir sa sexualité naissante en étant une des membres les plus actives du club de chasteté de son lycée. Etrangère à son propre corps, la prude découvre que son vagin a la particularité d'avoir des dents...

Verdict :
Bon, à la lecture du synopsis on se dit que déjà le sujet est carrément space. Le film l’est tout autant, gore, drôle, dénonciateur d’une Amérique puritaine sans vraiment le faire au finale malheureusement. On se dit que l’idée est là mais que le sujet est dur à traiter et qu’ici on ne va pas vraiment au fond des choses et de la problématique, trop court. Dommage pour Teeth qui reste quand même un petit ovni gore et drôle à voir à l’occasion.

vendredi 16 mai 2008

On a l'impression que chaque jour on va devoir se battre contre l'humanité entière, alors que personne ne sait qu'on existe.




Me revoilà tel un Jésus de Nazareth inaugurant l’expression : « quand y en a plus y en a encore », revenu d’outre tombe portant ce blog sur les épaule à l’image d’Atlas portant le monde. Mais plus qu’un monde, c’est un univers qui est de retour, ne m’attendez plus car je suis là ! HA HA ha..ha…ha … Bon ok on y croit pas une seconde. Mais Aïeuuuu qui est ce qui me tape sur les doigts ? Aïeuuuuu encore là ! Comment ça j’étais passé où ? Mais depuis quand ça vous regarde ce que je fais de ma complicated life ? Aïeuuuu Bon ok je vous le dit mais seulement parce que vous avez dépassé trois lignes sur mon blog. J’étais………..stressé.
Ça peut paraitre étrange comme explication, surtout que ce genre de réponse appel d’autre questions immédiates, ou tout du moins
une autre question immédiate qui est« mais pourquoi donc ? ».

J’étais stressé pour la simple et bonne raison que l’année prochaine j’ai décidé d’intégrer une école d’ingénieur. Jusque là rien de bien affolant même si on sent déjà que le potentiel de stress induit n’est pas négligeable. Bref comme je suis quelqu’un de conscience, que je joue la sécurité avant tout et que je ne suis absolument pas un attardé j’ai fais………..1 demande. Oui vous savez encore compter j’ai bien écris UNE demande. Donc voilà, la situation parle d’elle-même je crois qu’il n’y a rien à ajouter.

A moins que….Oui, parce que si il n’y avait que ça ce serait trop facile, vous comprenez, quand j’ai décidé de me mettre un coup de stress je n ‘y vais pas avec le dos de la cuillère. Donc après mettre plié en quatre pour rendre mon dossier à temps avant le 7 avril, date des sélections de dossier. J’ai attendu, attendu et attendu et rien…

Au passage, détail qui l’air de rien à son importance : Si jamais vous vous retrouvez dans cette situation, ne prévenez pas vos parents. Pas un mot ! Vous m’entendez ! Rien, nada ! Surtout si vous avez des parents issus de la même météorite que les miens. Vous savez, du genre attentionné et serviable à un point que si ils leurs semblent que vous n’arrivez pas à stresser suffisamment face à la situation dans laquelle vous vous êtes auto précipité, ils s’en chargeront avec la conviction que leur réputation de bon parents en dépend. Bon, ceci étant dit j’attendais toujours cette foutu réponse qui commencé doucement et insidieusement à m’empoisonner l’existence, je commençais même à ne plus y croire jusqu’à ce que…

Un ami – Tu as l’air fatigué.

Moi,levant un regard exempt de tout bonheur, joie de vivre ou autre lueur d’espoir – Oui, je n’ai pas beaucoup dormis ces temps-ci…

Un ami – C'est-à-dire ?

Moi, sachant qu’il avait flairé la réponse passe partout à des kilomètres et qu’il venait d’attaquer mon bunker émotionnel à coup de dynamite, bunker qui de toutes façons finirait par céder tôt ou tard-Non en faite je suis stressé ces temps-ci. (Toujours avec le regard livide, etc…)

Un ami – C'est-à-dire ?

Moi – Ben à cause de l’école d’ingé j’ai donné mon dossier et depuis le 7 je n’ai pas eu de nouvelles alors je m’inquiète, enfin…Je stress.

Un ami – Mais pourquoi tu stress les dossiers ils les étudient le 7 MAI pas le 7 AVRIL. A l’heure qu’il est ils ne l’ont même pas ouvert ton dossier.

Vous avez tous vu la pub OMO qui lave plus blanc que blanc et ben là le blanc qui suivi cette courte discussion aurait mis toute les marques de lessive d’accords.

Je crois que c’est la première fois de ma vie que j’étais aussi content de passé pour un con. Non mais je vous jure, se tromper de colonne dans le calendrier de remise des dossiers puis stresser tous le monde pour rien, du grand moi. En plus j’ai appris à l’occasion qu’ils ne sont pas du genre ultra réactif, donc il ne faut pas s’inquiéter…

C’est étrange mais c’est exactement ce moment qu’a choisi la vie pour me rappeler que mes petits problèmes c’est de la merde et que je ferais bien d’en profiter plutôt que de me morfondre sur des trucs aussi insignifiant qu’une place en école d’ingé. Comment elle s’y est prit ? C’est simple vous aller voir, la vie est parfois très subtile.

Pour fêter cette nouvelle, celle du non-événement de dossier d’école d’ingé, qui quand même m’avait remis du baume au cœur (enfin, un peut de baume au cœur, faut pas exagérer non plus), je décidais d’aller courir par une belle matinée de mai. Après 7 kilomètres et avoir aidé une pauvre dame qui avait paumé ses clés (ne riait pas ! C’est ce que j’ai fait et une semaine plus tard c’était mon tour…La vie est subtile je vous l’avais dit. ). Je rentrais tranquillement en écoutant mon ipod, chère compagnon de jogging.

Quand soudain j’aperçois tondant une pelouse municipale un ancien ami, que je vois de temps en temps à l’occasion, quand je sors de chez moi et qu’il s’occupe des espaces vert dans mon quartier, ce qui, si vous avez bien suivi, s’avère être le cas à cet instant. Je m’approche de lui et entame la conversation.

Après avoir échangé les politesses d’usages et avoir fait le point sur nos vies respectives - le point sur la mienne fût plutôt bref, enfin plus bref que ce à quoi je m’attendais, ce fût l’occasion d’une absence de ma part, point de départ d’une introspection vite réprimé par un mouvement vif de la tête.- il commence à me parler vacances, des siennes qu’il n’a pas prises depuis un bon bout de temps. Il me dit qu’il va partir cet été à Narbonne avec Patrick.

Patrick est un autre ami, ce n’est pas son vrai nom mais j’en resterai là pour des raisons évidentes de respect de la vie privé (vous allez comprendre). Patrick est un ami encore plus ancien que celui avec lequel je discute, ça me fait même bizarre d’entendre son nom à nouveau, comme un coup de palme donné trop fort au fond d’un lac qui soulève un nuage de souvenir qui reste un instant en suspension dans mon esprit.

Moi – Mais qu’est ce qu’il devient lui au faite ?

Mon ami s’approche alors de moi comme si les arbres et les fleurs eux même ne devaient pas entendre ce qu’il allait me dire.

Ami – Je ne pense pas que tu sois au courant mais ça va bientôt faire un an il bossait chez Renault tous se passait à merveille et il allait même s’installer avec sa femme et sa fille qu’il venait d’avoir. Mais ils ont eu un accident de voiture et sa femme et sa fille sont mortes. Il n’a pas emménagé et à quitté son boulot. Depuis j’essaye de lui changer les idées.

Le lac de souvenir s’est soudainement gelé dans mon esprit et je dois admettre que sur l’instant je n’ai pas été très philosophe.

Moi – Putain !

Puis nous avons discuté encore un peu de Patrick avant que je ne le laisse reprendre son travaille. Sur le retour j’ai fait le tri dans ma mémoire en essayant de retrouver de vieux souvenirs. Mais ce qui m’a le plus attristé c’est que je ne savais même pas qu’il avait eu une fille. Alors je me suis demandé comment j’avais pu m’éloigner tant de mes amis. J’ai repensé à tous ceux que j’ai connus et dont je n’ai plus de nouvelles. Comment vont-ils ? Ont-ils eux aussi tout perdu ? Combien souffre sans que je ne le sache ? C’est le genre de question que je ne me pose pas assez souvent.

En rentrant chez moi je n’étais plus stressé, à vrai dire ce que je venais d’apprendre m’avait fait relativiser une bonne partie de mes petites contrariété et je décidais de reprendre contact avec Patrick. Je n’ai peut être aucun talent pour réconforter les gens mais je peux donner de mon temps, pourquoi pas retourner au parc s’envoyer quelque balles, putain je me souviens maintenant c’était un sacré bon receveur…

Après avoir pris du recule j’ai enfin réussi à écrire un article sans soupirer au bout d’un quart d’heure, de me dire que c’est de la merde et que ça n’intéressera personne puis de tout supprimer dans un excès d’anxiété. Enfin pour être plus précis maintenant je fais exactement la même trois premières étapes sauf qu’au lieu de supprimer je publie parce que au fond ce n’est pas si différent.

Let It Be - Carol Woods & Timothy T. Mitchum