samedi 11 octobre 2008

Revoir ses bases à l’acide.


Mon déménagement est enfin fini (ou presque) en rangeant mes affaires je me suis aperçu que j’avais emmené 50 t-shirts et… 2 paires de chaussette. Oui, je sais, l’organisation est une notion que je maitrise encore assez mal, ajouté à ma mémoire d’un poisson rouge en phase terminal d’Alzheimer, je peux d’ores et déjà chercher des créneaux pour une vingtaine d’aller retour, facile, histoire d’avoir vraiment tout ce que j’aurais du prendre la première fois. Cependant l’important est là, mon ordinateur et évidement mon ipod qui, chez le marc, peut être considéré sans risque comme l’équivalent du pace maker pour un cardiaque récidiviste. En témoigne cette interrogation des plus sincère de mon frère : « Si je te prends ton ipod tu meurs ?O_o? »

D’une certaine façon, oui, je meurs, d’une mort silencieux, sournoise, que l’on appel l’ennui ou le quotidien, au choix. C’est encore plus vrai depuis que j’ai découvert le nouvel album de Jenny Lewis, chanteuse du groupe Rilo Kiley (souvenez-vous !!!). Je me suis décidé à acheter ce nouvel album en trois étapes palpitantes que je me propose de revivre avec vous pour que vous compreniez à quel point mes achats sont impulsifs, incontrôlables et que oui-il-me-le-faut-absolument-sinon-je-ne-sais-pas-comment-je-ferais-sans.

-Tout d’abords j’ai écouté le morceau « Acid Tongue ». Après tout c’est le titre de l’album alors ça me semblait une bonne entrée en matière. Niveau sonorité musicale j’ai été tout de suite conquis. Ce qui m’avait plus chez Rilo Kiley c’était leur côté folk totalement assumé, on peut dire que c’est toujours le cas avec « Acid Tongue » qui démontre qu’un bon titre folk n’est pas hors de propos sur un album se voulant avant tout rock.


-Puis vain « The Next Messiah », là dans un magnifique réflexe pavlovien primaire de geek qui se respect je m’écris « GUT FELLING !!! DEVO !!! ». Conscient que la grande majorité de mes lecteurs sont des gens tout à fait normaux et que par conséquent, ignorent l’existence de ce groupe de Rock/New Wave proto-industriel (excusez du peu). Je vais me faire une joie de vous en faire une brève présentation. Devo est un groupe américain née en 1972 à Akron dans l’Ohio, qui se distingue par « ses thèmes de science-fiction kitsch, un humour surréaliste "pince-sans-rire" et un commentaire social satirique dans des chansons pop aux synthétiseurs discordants dont les signature ryhmiques étaient souvent inhabituelles »(Merci Wikipédia =)).


Découvrez Devo!

Vous ferez l’essai vous-même écoutez « Gut Felling » puis « The Next Messiah » et si vous trouvez que ça se ressemble un peu, voir légèrement (surtout à 7:53 !!), c’est que vous avez les neurones aussi bien connecté que les miens.

Content d’avoir fait tout seul ce rapprochement sans aucune espèce d’importance, si ce n’est de me rappeler que j’ai une culture musicale étrangement geek par certains aspects, j’ai continué à écouter «The Next Messiah » qui est en soit est un morceau extraordinaire et une raison suffisante pour acquérir ce précieux album.




-Enfin la révélation est intervenue à l’écoute de « Carpetbaggers » Quant à la voix enchanteresse de Jenny Lewis est venue s’ajouter la voix irrésistible d’Elvis Costello, et là je ne ferais aucun commentaire puisque le nom même d’Elvis Costello se suffit à lui-même. 30 secondes plus tard je cliquais sur « acheter l’album » et 30 secondes supplémentaire furent nécessaire à Itune pour télécharger l’album et le caller bien au chaud dans ma bibliothèque déjà surpeuplé.


Découvrez Jenny Lewis!

Voilà maintenant vous savez tout sur Jenny Lewis et son nouvel Album « Acid Tongue » et n’avez aucune raison valable pour passer à côté de cette merveille.

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