mardi 22 janvier 2008

Aïe...




Je me suis blessé dimanche dernier en faisant du sport. Un plaquage qui a mal tourné pour ma cheville droite. Je l’ai senti exploser sous le choque. Mon pied a enflé un peut partout jusqu’au bas de la jambe et c’est ce qui est inquiétant selon mon médecin du sport.

Au urgence dimanche soir ils m’ont affirmés que ce n’était qu’une grosse entorse, et qu’une attelle et des anti-douleur seraient suffisant jusqu'à ma prochaine consultation, ce qui a eu le don de ma rassurer. Mais le lendemain mon médecin m’a appeler pour prendre des nouvelles et a semblé surprit du diagnostique. Pour lui, présent lors de l’accident, il ne s’agit pas d’une simple entorse, il craint qu’il y ait un traumatisme plus grave à la cheville.

Ce matin j’ai appris que dimanche soir aux urgences il n’y avait pas de radiologue pour interpréter correctement ma radio donc malheureusement je commence un peut à douter de leur simple entorse. Surtout que depuis dimanche je ne peux pas poser le pied par terre et ce dernier n’a pas l’air de vouloir retrouver une forme normale. Donc pour l’instant je suis dans le flou jusqu'à demain 8h où j’ai rendez-vous avec mon médecin du sport.

Je reste donc chez moi la plus grande partie du temps dans mon lit à lire et écouter de la musique et regardant par la fenêtre. Activité qu’on finit par trouver distrayante avec un peut d’imagination. J’ai passé en revue ma playlist pour trouver la meilleure musique susceptible d’accompagner la lente procession des gros nuages qui défile devant ma fenêtre. Je suis arrivé à la conclusion que les gymnopédies d’Erik Satie constitue une bonne représentation de ce que l’on ressent à rester cloué au lit quand dehors un soleil radieux vous nargue.

Gymnopedie No.3 - Erik Satie



La semaine dernière encore je pouvais sortir et aller courir, mais à plusieurs reprises j’ai fait preuve de paresse et je suis resté chez moi en me disant que j’irais la semaine prochaine pour me défouler. Maintenant j’apprécie toute l’ironie de ma situation et je me rends compte qu’on ne mesure l’importance des choses que quand on en est privé. Ma vie est bien partie en vrille ces derniers temps après une baisse de moral voilà les pépins physique qui s’en mêle. Je crois bien que je touche le fond là. Mais c’est peut être ça qu'il me fallait.

"Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !" (Charles Baudelaire - Les fleurs du mal.)

One Last Breath - Creed

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