samedi 31 mai 2008

60 minutes pour survivre.


Dans une semaine je serai sur un terrain pour jouer l’ultime match de ma saison de football. Notre club a fini dernier de championnat élite l’année dernière ce qui nous à ouvert les portes de la division inférieur. Ce n’était pas arrivé depuis la création du club qui remonte à… il y a bien longtemps. Grâce aux subventions accordé aux équipes de l’élite le club a su construire des sections jeunes (juniors, cadets, minimes, Flags,…) qui tiennes la route et qui permettent de former les générations futur à l’arrivée en équipe sénior.
Malheureusement les subventions accordées aux clubs de deuxième division ne permettent pas de faire face aux besoins financier d’un club avec autant de sections. Le président nous l’a annoncé en début de saison cette année il n’y a que deux issues : la remonté en élite ou la mort financière du club.
Nous avons fini invaincus lors des matchs de poule, 10 victoires pour 0 défaites ce qui nous assure la semaine prochaine une place en demi finale. Le vainqueur accédera à la finale nationale mais surtout à la remonter en élite.

Samedi chaque yards aura une signification autre que la simple victoire, il aura en plus le goût de la survie, toutes les sections seront là pour nous voir jouer, pour voir leur avenir se jouer en l’espace de 60 minutes. Nous n’aurons pas le droit à l’erreur ni à une seconde chance.

J’aimerais pouvoir être à la hauteur des espérances que mes coéquipiers place en moi et leur faire confiance, ne pas les décevoir comme ils ont su ne pas me décevoir quand j’étais blessé. J’aimerais faire taire ceux qui ne croient pas en moi et leurs prouver qu’ils ont tord. J’aimerais simplement continuer à courir avec mon équipe, que samedi ne soit pas une fin mais un début.

J’ai fait toutes les erreurs de jeunesse que l’on se croit capable d’éviter. J’ai brûlé toute l’argent que j’ai gagné, je n’ai pas dit aux gens qui comptent, ce que j’aurais aimé leurs dire, j’ai souvent prêté plus d’attention aux gens qui me détestent plutôt qu’au gens qui m’aiment et j’ai même parfois abandonné dans des situations ou des relations qui auraient mérités que je me batte. Dans la vie comme sur le terrain j’ai été loin d’être parfait et après cinq ans de football j’ai appris que la vie n’est pas si différente d’un match de foot.
Qu’il y a des gens qui nous aident et d’autres qui nous barrent la route. Que des occasions et des espoirs peuvent disparaitre en un battement de cœur et que l’on peut sortir du jeu à chaque action. Même si on a sont destin entre les mains il faut se battre pour avancer, jour après jour, et ne rien regretter.

Samedi J’aimerais pouvoir dire que ces erreurs sont derrière moi, simplement courir et ne rien regretter.

Samedi j’aimerais être parfait.

Clear eyes, full hearts, can't lose.


Friday Night Lights - Being Perfect

2 commentaires:

Camille G. a dit…

Si j'étais toi, j'essaierais surtout d'en profiter au maximum. Si jamais - mais je ne veux pas te porter l'oeil ;p - c'est ton dernier match, autant en garder le meilleur souvenir possible... Quoi qu'il en soit, je te dis m... !

Marc a dit…

Merci. =)