mardi 25 septembre 2007

Get graduated or try dying

Ayéééé j’ai enfin compris ce qu’y clochait avec mes études. Depuis quelque temps je veux écrire un article sur mes études, mais le problème c’est qu’à chaque fois que j’écris, le texte part dans un tourbillon mélancolique qui vire rapidement au désespoir. Pourtant j’adore ce que je fais et c’est là le problème, je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’écris sur un ton désespéré à propos d’un sujet que j’adore. J’ai donc réfléchis à ma situation puisque visiblement je ne suis pas conscient du problème et que ce dernier doit être sûrement un truc refoulé ou que sais-je.

Acte 1 : trouver sa voie.

Les années collège sont celle qui nous servent à choisir notre voie. Mais comme à peut près 80% des élèves en dernière année de collège je n’avais alors aucune idée de ce que je voulais faire. J’errais à la cité des sciences dans l’espoir de recevoir l’illumination, je me lançais dans la lecture de romans plus ou moins intéressant et j’arpentais les musées en quête d’inspiration, mais rien.
Puis vint le jour où ce livre à atterrit dans mes mains :



Ce fût un vrai déclique, j’avais beau ne comprendre qu’une page sur dix (c’est quand même un livre assez bourrin pour un élève de troisième), j’avais enfin trouvé ma voie, je voulais étudier l’intelligence artificielle, la robotique, les systèmes neuronaux et tutti quanti.
En plus c’était raccord avec ma passion pour la sci-fi donc je me suis lancé à corps perdu dans l’électronique.

Seulement voilà, la vie n’est pas simple et ne voyant pas l’ombre d’un cours d’intelligence artificielle se profiler à l’horizon j’ai naturellement jeté mon dévolu sur une autre matière pour continuer à avancer sans me lasser et me donner des objectif à court terme.

Acte 2 : La physique appliquée.

Alors comment vous l’expliquer simplement…Au début la physique c’est comme une femme, on n’y comprend rien et c’est ça qui fait son charme. Puis on apprend à la connaître, ses qualités, ses défauts qui deviennent avec le temps des qualités et vice versa. Finalement quand on croit maîtriser son sujet on se rend compte qu’il y a tellement plus à connaître et on se retrouve comme au premier jour. Je peux affirmer sans me tromper que depuis que j’étudie l’électronique c’est la physique qui m’a le plus fasciné et plus j’avance plus ça empire, si bien que je me retrouve aujourd’hui à suivre une licence d’électronique option physique et que j’ambitionne de m’engager dans un master nanotechnologie à forte dominante physique.

Malheureusement ce que rêve un enfant il le rêve pour longtemps et mon rêve d’étudier l’intelligence artificielle est resté enfoui pendant tout ce temps, bien au chaud, n’attendant que le bon moment pour ressurgir. Il y a quelque jours alors que je discutais avec un de mes amis de master il m’a avoué que l’année commençait sévère avec des cours sur les systèmes neuronaux… Ses paroles ce sont insinuées jusqu’à l’endroit où mon rêve dormait sagement et l’on fait littéralement exploser sans que je m’en rende compte. Du coup mon option physique et mon master nanotechnologie sont devenus beaucoup mois évident à présent, puisque le « problème »c’est que la fac me permet de faire soit l’un soit l’autre mais pas les deux à la fois. Donc voilà la problématique dont je n’avais pas conscience et qui maintenant est évidente, je dois faire un choix entre robotique et physique. Seulement pour moi il s’agit d’un véritable choix cornélien pour l’instant car je ne m’imagine pas abandonner l’un pour l’autre, c’est tout simplement inconcevable. J’ai un ans pour trancher, j’espère que d’ici là tout sera plus claire.

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